Jean-Marc ZOKOUE

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Rencontre de prise de contact entre le Directeur Général de l’Institut Pasteur de Bangui et le Représentant de l’OMS en République Centrafricaine

Le Directeur Général de l’Institut Pasteur de Bangui, Prof Yap BOUM II, a rencontré le Représentant de l’OMS en République Centrafricaine (RCA) Dr Ngoy NSENGA pour une prise de contact. Le Représentant était entouré de ses proches collaborateurs le Dr Gervais FOLEFACK TENGOMO Team Lead Urgences de Santé Publique et Dr Marie Constance RAZAIARIMANGA en charge du programme élargie de vaccination.

En prenant la parole après un tour de table pour les présentations, le Représentant de l’OMS a souhaité plein succès au Prof Yap BOUM II dans ses nouvelles responsabilités et a réitéré la nécessité de renforcer la longue coopération qui existe entre l’IPB et l’OMS Bureau pays. Puis, il a rappelé au DG de l’IPB certaines thématiques d’actualité ainsi que les contraintes auxquelles fait face le système de santé national.

Le Directeur Général de l’IPB a abordé sa perspective : la décentralisation des services à la population comme cheval de bataille. Qu’est-ce que l’IPB peut apporter dans le pays et notamment quel sera son rôle dans le rapprochement des services de santé à la population. Aujourd’hui, le Prof Yap BOUM II veut rendre le diagnostic davantage accessible en proposant d’ici le mois d’Avril plus de flexibilité dans les horaires d’ouvertures des laboratoires de l’IPB, déjà au niveau de Bangui en termes d’astreintes de nuit et de weekend.

La RCA est un grand pays, quels sont les moyens pour pouvoir se déployer ? L’IPB table sur son laboratoire satellite à Mongoumba dont le but est d’appuyer le Ministère de la Santé dans la détection au plus proche de la RDC et du Congo, où souvent les suspicions de fièvres hémorragiques se déclarent. La vision à terme est un laboratoire satellite dans toutes les régions pour les tests d’investigations pouvant confirmer rapidement avec la biologie moléculaire, le GenExpert et d’autres équipements et détecter rapidement certains virus qui circulent dans la sous-région. L’objectif de fin d’année est une autonomie sur le séquençage transversale avec un illumina (résistance antimicrobien, mpox, parasites, covid, etc).

C’est par cette décentralisation que l’IPB pourra mieux accompagner le Ministère de la Santé et de la Population (MSP) et l’OMS dans les activités de surveillance et d’investigations, appuyer la vaccination, dispenser une formation décentralisée de qualité au niveau des laboratoires.

Cette visite intervient quelques jours après le début de la campagne de dépistage du cancer du col de l’utérus lancée avec le MSP le 8 mars 2023, où l’IPB apporte toute la partie laboratoire avec la biologie moléculaire. L’objectif étant de dépister sur environ 1500 femmes, durant mars le mois de la femme, afin d’avoir une idée sur l’ampleur de l’infection du papillomavirus particulièrement chez ces femmes à Bangui et permettre au décideur de savoir ce qui peut être adopté ou pas au niveau de la vaccination. Le Directeur Général de l’IPB a précisé qu’une discussion s’est tenue avec les gynécologues pour ce qui est envisageable en tant que prise en charge et notamment faire le dépistage du col avec les cartouches GenExpert à travers le réseau des laboratoires de la tuberculose dans tout le pays.

Les discussions entre les deux parties ont permis de faire un large tour d’horizon de la coopération en cours ainsi que les perspectives de son développement. Dans ce cadre, il a été convenu d’optimiser un plan opérationnel.

2023-03-20T16:33:30+00:00mars 20th, 2023|Actualités, News, oms|

Restitution of the main results of the COVERHA study to the communities involved in the realization of this study, which will allow the Ministry of Health and Population to adapt its response strategies to COVID-19 in CAR.

On Thursday, February 16, the results of the « COVID-19 Evaluation Risk among the Healthcare workers in charge of the first cases in Central African Republic » (COVERHA) were presented.

After welcoming and thanking the health workers from the four health facilities involved in the study, according to the agenda, a number of presentations were made. Finally, the results were presented to the audience. This was followed by a discussion. Results showed that after introducing the vaccine, more than 80% of health workers have been vaccinated against COVID-19 and one year later, 96% had anti-SARS-CoV-2 (IgG). This relatively high proportion of workers testing positive for anti-SARS-CoV-2 serology can be explained by both the infection with the virus and the vaccination against it.

2023-02-18T11:05:18+00:00février 18th, 2023|Actualités, COVID-19, Recherche|

16 février 2023 – Restitution des principaux résultats de l’étude COVERHA aux communautés impliquées dans la réalisation de cette étude qui permettra au ministère de la santé publique et de la population d’ajuster ses stratégies de réponse à la COVID-19 en RCA.

Jeudi 16 février ont été présentés les résultats de l’ÉVALUATION DU RISQUE D’INFECTION PAR LE SARS-COV-2 CHEZ LE PERSONNEL DE SANTE IMPLIQUE DANS LA PRISE EN CHARGE DES CAS DE COVID-19 EN REPUBLIQUE CENTRAFRICAINE  (ETUDE COVERHA ).

Après les mots de bienvenue et de remerciement aux personnels de santé des quatre établissements de santé impliqués dans l’étude, plusieurs présentations ont été faites conformément à l’agenda. Enfin, les résultats ont été présentés à l’assistance et des discussions s’en sont suivies. Les résultats ont montré que suite à l’introduction du vaccin, plus de 80% du personnel de santé était vacciné contre la COVID-19 et une année plus tard 96% avait des anticorps anti-SARS-CoV-2 (IgG). Cette proportion relativement élevée de personnel ayant une sérologie anti-SARS-CoV-2 positive s’explique à la fois par l’infection par le virus et par la vaccination ».

2023-02-18T10:58:44+00:00février 18th, 2023|Non classé|

January 27, 2023 – Yap Boum 2, new Executive Director of the Institut Pasteur de Bangui

After his appointment on August 1, 2022 as Executive Director of the Institut Pasteur de Bangui, Prof. Yap BOUM 2 took office on January 23, 2023. He is the thirteenth Executive Director of the Institut Pasteur de Bangui (IPB). Its mission is to contribute to the development of the diamond that is IPB as a leader in research, monitoring and training in the field of medicine in Central Africa.

Professor Yap Boum II is the former Regional Representative for Epicentre in Africa. He joined Epicentre in 2008 after obtaining his Master in Microbiology and a PhD in Biology at Université Paris-Sud. He is also an Engineer in Biology specialized in Quality management from The School of Industrial Biology. He holds a Master in Public Health (Epidemiology) from the Liverpool School of Tropical Medicine (2013) and a MBA from University of Cape Town (2022) specialized in Entrepreneurship and Leadership.

He has implemented several research projects including clinical trials on tuberculosis, malaria, NTDs, Ebola, COVID-19 in Uganda, Guinea, DRC and Cameroon among others. This work has earned him more than 130 scientific publications. For the last two years he was involved in the COVID-19 response as the Chief of Operations of Public Health Emergency Operating Center in Cameroon. He teaches Public Health and Microbiology in several Universities. He has held an array of leadership and advisory positions on national and international scale. Presently, He serves on the International Editorial Board of The Lancet Global Health with strong interest on equity in Global Health especially on the contribution of young African scientists in Global Health.

Boum is also co-founder of Kmerpad (https://www.kmerpad.org/), a nonprofit that developed washable sanitary pads to empower women, allow them to fully participate in their education and to limit the waste. He has also co-found iDocta (https://idocta.cm/) a digital platform that take healthcare services to the community.
He started Homegrown Solutions for Health (HS4Health) to promote the creation of a critical mass of Africans to find homegrown and innovative solutions toward addressing social and health challenges Africa faces. The Village digital platform is the development of HS4Health that will break the barriers and connect scientist to transform and decolonize Global Health.

As an Archbishop Tutu Fellow, He is inspired by the vision of a healthy and wealthy Africa. a continent that will develop by relying on local resources and equitable partnership.

Publications on elevating African researchers

1. Striving towards true equity in global health: A checklist for bilateral research partnerships. Hodson DZ, Etoundi YM, Parikh S, Boum Y II (2023). PLOS Glob Public Health 3(1): e0001418. https://doi.org/10.1371/journal.pgph.0001418

2. Gender equity in health research publishing in Africa. Baobeid A, Faghani-Hamadani T, Sauer S, Boum Y 2nd, Hedt-Gauthier BL, Neufeld N, Odhiambo J, Volmink J, Shuchman M, Di Ruggiero E, Condo JU. BMJ Glob Health. 2022 Jul;7(7):e008821. doi: 10.1136/bmjgh-2022-008821.

3. Africa needs local solutions to face the COVID-19 pandemic. Boum Y, Bebell LM, Bisseck AZ. Lancet. 2021 Apr 3;397(10281):1238-1240. doi: 10.1016/S0140-6736(21)00719-4. Epub 2021 Mar 24. Erratum in: Lancet. 2021 Jun 19;397(10292):2336.

4. Who is telling the story? A systematic review of authorship for infectious disease research conducted in Africa, 1980-2016. Mbaye R, Gebeyehu R, Hossmann S, Mbarga N, Bih-Neh E, Eteki L, Thelma OA, Oyerinde A, Kiti G, Mburu Y, Haberer J, Siedner M, Okeke I, Boum Y. BMJ Glob Health. 2019 Oct 18;4(5):e001855. doi: 10.1136/bmjgh-2019-001855. eCollection 2019

5. Stuck in the middle: a systematic review of authorship in collaborative health research in Africa, 2014-2016. Hedt-Gauthier BL, Jeufack HM, Neufeld NH, Alem A, Sauer S, Odhiambo J, Boum Y, Shuchman M, Volmink J. BMJ Glob Health. 2019 Oct 18;4(5):e001853. doi: 10.1136/bmjgh-2019-001853. eCollection 2019.

6. Reaching across the linguistic divide in management and leadership education. Linnander E, Nolna SK, Mwinsongo A, Bechtold K, Boum Y. Lancet Glob Health. 2019 Sep;7(9):e1177. doi: 10.1016/S2214-109X(19)30256-6.

7. Plaidoyer contre l’exclusion des francophones dans la recherche en santé mondiale. Lancet Glob Health. Roca A, Boum Y, Wachsmuth I. 2019 Jun;7(6):e701-e702. doi: 10.1016/S2214-109X(19)30175-5.

8. Advancing equitable global health research partnerships in Africa. Boum II Y, Burns BF, Siedner M, Mburu Y, Bukusi E, Haberer JE. BMJ Glob Health. 2018 Aug 23;3(4):e000868.

9. Is Africa part of the partnership? Yap Boum. Medicine Anthropology Theory . Vol 5 No 2 (2018): Critical perspectives on US global health partnerships in Africa and beyond.

2023-01-27T09:00:48+00:00janvier 27th, 2023|Actualités, News, popup actu|

27 janvier 2023 – Yap Boum 2, nouveau Directeur Général de l’Institut Pasteur de Bangui

Après sa nomination le 1er août 2022 comme Directeur Général de l’Institut Pasteur de Bangui, le Pr Yap BOUM 2 a pris fonction le 23 janvier 2023. Il est le treizième directeur général de l’Institut Pasteur de Bangui (IPB). Sa mission est de contribuer à l’émergence du diamant qu’est IPB comme leader dans la recherche, la surveillance et la formation dans le domaine médical en Afrique Centrale.

Professeur Yap Boum II est l’ancien représentant régional d’Epicentre en Afrique. Il a rejoint Epicentre en 2008 après avoir obtenu son Master en Microbiologie et un Doctorat en Biologie à l’Université Paris-Sud. Il est également Ingénieur en Biologie spécialisé en Management de la Qualité de l’Ecole de Biologie Industrielle. Il est titulaire d’un Master en santé publique (épidémiologie) de la Liverpool School of Tropical Medicine (2013) et d’un MBA de l’Université de Cape Town (2022) spécialisé en entrepreneuriat et leadership.

Il a mis en œuvre plusieurs projets de recherche, notamment des essais cliniques sur la tuberculose, le paludisme, les MTN, Ebola, COVID-19 en Ouganda, en Guinée, en RDC et au Cameroun, entre autres. Ce travail lui a valu plus de 130 publications scientifiques. Au cours des deux dernières années, il a été impliqué dans la réponse au COVID-19 en tant que chef des opérations du centre d’opérations d’urgence de santé publique au Cameroun. Il enseigne la santé publique et la microbiologie dans plusieurs universités. Il a occupé divers postes de leadership à l’échelle nationale et internationale. Actuellement, Boum siège au comité de rédaction international de The Lancet Global Health avec un fort intérêt pour l’équité en santé mondiale, en particulier pour la contribution des jeunes scientifiques africains en santé mondiale.

Boum est également co-fondateur de Kmerpad (https://www.kmerpad.org/), une association qui a développé des serviettes hygiéniques lavables pour autonomiser les femmes, leur permettre de participer pleinement à leur éducation et de limiter le gaspillage. Il a également co-fondé iDocta (https://idocta.cm/) une plateforme numérique qui amène les services de santé à la communauté.

Il a lancé Homegrown Solutions for Health (HS4Health) pour promouvoir la création d’une masse critique d’Africains afin de trouver des solutions locales et innovantes pour relever les défis sociaux et sanitaires auxquels l’Afrique est confrontée. La plateforme numérique Village est le développement de HS4Health qui va briser les barrières et connecter les scientifiques pour transformer et décoloniser la santé mondiale.

En tant que Tutu Fellow, il est inspiré par la vision d’une Afrique saine et riche. un continent qui se développera en s’appuyant sur les ressources locales et un partenariat équitable.

Publications on elevating African researchers

1. Striving towards true equity in global health: A checklist for bilateral research partnerships. Hodson DZ, Etoundi YM, Parikh S, Boum Y II (2023). PLOS Glob Public Health 3(1): e0001418. https://doi.org/10.1371/journal.pgph.0001418

2. Gender equity in health research publishing in Africa. Baobeid A, Faghani-Hamadani T, Sauer S, Boum Y 2nd, Hedt-Gauthier BL, Neufeld N, Odhiambo J, Volmink J, Shuchman M, Di Ruggiero E, Condo JU. BMJ Glob Health. 2022 Jul;7(7):e008821. doi: 10.1136/bmjgh-2022-008821.

3. Africa needs local solutions to face the COVID-19 pandemic. Boum Y, Bebell LM, Bisseck AZ. Lancet. 2021 Apr 3;397(10281):1238-1240. doi: 10.1016/S0140-6736(21)00719-4. Epub 2021 Mar 24. Erratum in: Lancet. 2021 Jun 19;397(10292):2336.

4. Who is telling the story? A systematic review of authorship for infectious disease research conducted in Africa, 1980-2016. Mbaye R, Gebeyehu R, Hossmann S, Mbarga N, Bih-Neh E, Eteki L, Thelma OA, Oyerinde A, Kiti G, Mburu Y, Haberer J, Siedner M, Okeke I, Boum Y. BMJ Glob Health. 2019 Oct 18;4(5):e001855. doi: 10.1136/bmjgh-2019-001855. eCollection 2019

5. Stuck in the middle: a systematic review of authorship in collaborative health research in Africa, 2014-2016. Hedt-Gauthier BL, Jeufack HM, Neufeld NH, Alem A, Sauer S, Odhiambo J, Boum Y, Shuchman M, Volmink J. BMJ Glob Health. 2019 Oct 18;4(5):e001853. doi: 10.1136/bmjgh-2019-001853. eCollection 2019.

6. Reaching across the linguistic divide in management and leadership education. Linnander E, Nolna SK, Mwinsongo A, Bechtold K, Boum Y. Lancet Glob Health. 2019 Sep;7(9):e1177. doi: 10.1016/S2214-109X(19)30256-6.

7. Plaidoyer contre l’exclusion des francophones dans la recherche en santé mondiale. Lancet Glob Health. Roca A, Boum Y, Wachsmuth I. 2019 Jun;7(6):e701-e702. doi: 10.1016/S2214-109X(19)30175-5.

8. Advancing equitable global health research partnerships in Africa. Boum II Y, Burns BF, Siedner M, Mburu Y, Bukusi E, Haberer JE. BMJ Glob Health. 2018 Aug 23;3(4):e000868.

9. Is Africa part of the partnership? Yap Boum. Medicine Anthropology Theory . Vol 5 No 2 (2018): Critical perspectives on US global health partnerships in Africa and beyond.

2023-01-27T08:52:14+00:00janvier 27th, 2023|Actualités, News, popup actu|

2 novembre 2022 – Développement de tests pour diagnostiquer l’infection par le MPXV en moins de 30 minutes

Le virus du monkeypox (MPXV) est un pathogène tropical négligé dont l’émergence récente a accéléré l’étude. Dans ce contexte, les chercheurs du Pasteur Network ont mis au point des tests de diagnostic rapide du MPXV qui peuvent être visualisés à l’œil nu en moins de 30 minutes, et qui sont aussi cohérents que le test d’acide nucléique basé sur la PCR actuellement utilisé pour le diagnostic du MPXV. Ce nouvel outil de diagnostic contribuera au contrôle et à la prévention des épidémies de MPXV.

En mai 2022, des épidémies de virus du monkeypox (MPXV) ont été signalées simultanément en Europe, en Amérique du Nord et en Amérique du Sud, en dehors des régions d’endémie du virus en Afrique. Les chercheurs du Pasteur Network ont collaboré pour développer et valider des tests de détection rapide du MPXV. Ces tests nouvellement conçus peuvent produire des résultats fiables par fluorescence ou par flux latéral sur une bandelette en 20 à 30 minutes. Menée par les équipes d’Emmanuel Nakouné (Institut Pasteur de Bangui) et de Nicolas Berthet et Gary Wong (Institut Pasteur de Shanghai), l’étude présentant les résultats de ces tests de diagnostic rapide a été publiée dans la revue Viruses.

Les tests sont basés sur l’amplification isotherme d’une région ciblée du génome du virus, et sont basés sur la recombinase avec ou sans CRISPR/Cas12. Les tests ont donné des résultats cohérents avec le test moléculaire de référence, la PCR en temps réel, pour les 19 échantillons cliniques utilisés pour valider le test. En outre, les tests étaient spécifiques et ne présentaient pas de réaction croisée avec d’autres poxvirus, tels que le virus de la vaccine.

Le MPXV, un pathogène tropical négligé, est étroitement lié à la variole, une maladie qui a été éradiquée chez l’homme depuis les années 1980. Bien que des épidémies de MPXV soient régulièrement signalées en Afrique parmi les communautés les plus pauvres, la maladie reste peu étudiée, même après que la première épidémie de MPXV a été signalée en dehors de la zone d’endémie aux États-Unis en 2003. La détection rapide, sensible et spécifique du MPXV est essentielle pour informer les autorités sanitaires des cas suspects le plus rapidement possible, afin de suivre l’évolution des épidémies. Ces résultats fournissent donc une plateforme de point de soins pour le diagnostic précoce des cas potentiels de MPXV, et contribueront à la prévention et au contrôle des épidémies actuelles et futures de MPXV.

Pour plus d’informations :

Lingjing Mao, Jiaxu Ying, Benjamin Selekon, Ella Gonofio, Xiaoxia Wang, Emmanuel Nakoune, Gary Wong*, Nicolas Berthet*.

Développement et caractérisation de tests d’amplification isothermes basés sur la recombinase (RPA/RAA) pour la détection rapide du virus Monkeypox. Virus, 2022, 14, 2112.

https://doi.org/10.3390/v14102112.

* auteurs correspondants

2022-11-02T11:49:36+00:00juillet 16th, 2022|Actualités, MONKEYPOX, Recherche|

6 décembre 2021 – Le Comité des médicaments de l’Agence Européenne des Médicaments a publié son avis sommaire à l’appui de l’approbation de la demande d’autorisation de mise sur le marché de SIGA de Tecovirimat (TPOXX®) pour son utilisation dans le cadre du traitement de la variole, de la variole du singe, de la variole bovine et des complications dues à la vaccination contre la vaccine.

Le Comité des médicaments de l’Agence Européenne des Médicaments a publié son avis sommaire à l’appui de l’approbation de la demande d’autorisation de mise sur le marché de SIGA de Tecovirimat dans le cadre du traitement des complications de la variole, de la variole du singe, de la cowpox et de la vaccine. L’Institut Pasteur de Bangui et l’Université d’Oxford débuteront l’utilisation de cette molécule dans le cadre d’une étude compassionnelle d’efficacité du Tecovirimat pour traiter des patients atteints de variole du singe en impasse thérapeutique à M’baïki.

La variole du singe ou Monkeypox est une pathologie létale dans 1 à 10 % des cas en République Centrafricaine où les épidémies de Monkeypox sont récurrentes dans certaines régions du pays. On connait sa clinique, proche de la variole, mais on ne lui connait pas de traitement curatif. Il n’existe actuellement aucun traitement spécifique recommandé pour le Monkeypox.

SIGA Technologies collabore avec l’Université d’Oxford au Royaume-Uni pour fournir TPOXX® (Tecovirimat) dans le cadre d’un protocole d’accès élargi pour traiter les personnes atteintes de la variole du singe en République centrafricaine. L’Université d’Oxford parraine le protocole et l’étude en République Centrafricaine. SIGA a annoncé le 16 novembre 2021 que le Comité des médicaments de l’Agence Européenne des Médicaments a publié son avis sommaire à l’appui de l’approbation de la demande d’autorisation de mise sur le marché de SIGA de Tecovirimat.

L’Institut Pasteur de Bangui, qui fête ses 60 ans cette année, agit en tant que coordinateur et responsable de la supervision et de la conduite de l’étude en République Centrafricaine, y compris la gestion des sites d’investigation, l’hébergement de la base de données des essais cliniques et la réalisation des tests biologiques. Le Ministère de la Santé et de la Population de la République Centrafricaine sera responsable de l’administration de TPOXX (Tecovirimat) aux patients infectés par la variole du singe en impasse thérapeutique sur les sites d’investigation sélectionnés.

L’Institut Pasteur Bangui collabore avec le ministère de la Santé pour former le personnel de santé et optimiser l’administration et le suivi du traitement par Tecovirimat. Bien qu’il ne s’agisse pas d’un essai clinique formel, le programme d’accès élargi sera mené conformément aux bonnes pratiques cliniques, fournissant des informations importantes sur les effets du Tecovirimat lorsqu’il est administré dans des conditions réelles. Une mission de l’Institut Pasteur de Bangui a été récemment à Mbaïki dans ce cadre.

2021-12-07T07:51:34+00:00décembre 6th, 2021|Actualités, ALERRT, News, Recherche|

1 décembre 2021 – Fête nationale de la République Centrafricaine

Le 1er décembre 1958 l’Oubangui-Chari est devenu la République Centrafricaine. Cette année, c’est la 63ème commémoration de cet événement national pour la République centrafricaine. Comme à l’accoutumée, l’Institut Pasteur de Bangui a mis à l’honneur la force, les valeurs et l’unité du pays en prenant part au grand défilé sur l’avenue des Martyrs en présence des autorités du pays ainsi que des représentants diplomatiques. « On peut considérer l’Institut Pasteur de Bangui comme l’épine dorsale du système de santé en République Centrafricaine » disait le ministre de la santé et de la population Dr Pierre SOMSE dans son discours à l’occasion du 60e anniversaire de l’Institut Pasteur de Bangui.
Créé en 1961 au lendemain de l’Indépendance de la République Centrafricaine, l’Institut Pasteur de Bangui, durant 60 ans, a été un excellent outil au service de l’amitié et de la coopération franco-centrafricaine pour une République Centrafricaine prospère.

2021-12-05T14:54:53+00:00décembre 5th, 2021|Actualités, News|

8 novembre 2021 – Journées Scientifiques de Bangui, 2e édition

La deuxième édition des Journées Scientifiques de Bangui a réuni les 8 et 9 novembre 2021 à l’Alliance Française de Bangui, des experts internationaux et plus de 130 participants pour échanger à propos des défis de la science sur les Pathologies Tropicales Emergentes et Ré-émergentes.

L’événement a eu lieu juste après la cérémonie du 60e anniversaire de l’Institut Pasteur de Bangui, organisée le 6 novembre 2021. Le Professeur Faustin-Archange TOUADERA, Président de la République, Chef de l’Etat a procédé à l’ouverture solennelle de cette 2e édition des Journées Scientifiques de Bangui. Différentes thématiques ont été abordées à travers huit conférences plénières ; quatorze communications orales sur la surveillance des pathologies infectieuses émergentes et ré-émergentes ; six communications orales sur les outils de diagnostics et méthodes thérapeutiques et préventives ; une  présentation dans le cadre de la sécurité alimentaire ; cinq présentations dans le cadre de la sensibilité et résistance des pathogènes et vecteurs ainsi que dans celui des prises en charge thérapeutique ; sept présentations concernant les autres pathologies.

Ce fut l’occasion de lancer une réflexion globale autour des avancées scientifiques en santé publique et de les mettre à la disposition du grand public.

Les Journées Scientifiques de Bangui ont pour ambition l’exploitation commune des potentialités scientifiques et de recherche de l’Université de Bangui et de l’Institut Pasteur de Bangui dans le domaine de la santé publique en République Centrafricaine et aussi sur le continent africain. Le 14 mars 2017, une convention-cadre d’établissement de partenariat entre l’Institut Pasteur de Bangui et l’Université de Bangui est signée. C’est à ce titre que les deux institutions ont coorganisé les premières journées scientifiques de Bangui les 28 et 29 novembre 2018.

Cette année, pour marquer son 60e anniversaire, l’Institut Pasteur de Bangui a le privilège d’organiser les 2e Journées Scientifiques de Bangui avec l’appui de l’Institut Pasteur, de l’Etat centrafricain, l’Unicef, l’Ambassade France, ALPHA LAB, ThermoFisher Scientific, Orange Centrafrique, Air France, NordSud -cti, LABELIANS, Powers Scurity, SOCATRAF, FAO, LEDGER PLAZA, TOTAL ENERGIES, KENYAN AIRWAYS. La 3e édition pourrait avoir lieu dans 3 ans.

2021-12-05T14:18:26+00:00décembre 5th, 2021|Actualités, News|

6 novembre 2021 – 60ème anniversaire de l’Institut Pasteur de Bangui

Le 60e anniversaire de l’Institut Pasteur de Bangui a fait définitivement date ce samedi 6 novembre 2021. Le président de la République Centrafricaine et le Directeur Général de l’Institut Pasteur étaient présents pour commémorer cet Institut devenu au fil des ans un organisme essentiel en République Centrafrique et aussi sur le continent africain.

 

Le 6 novembre 2021 a eu lieu la cérémonie du 60ème anniversaire de l’implantation de l’Institut Pasteur de Bangui (en abrégé IPB) en République centrafricaine. Outre Son Excellence le Président de la République Pr Faustin-Archange TOUADERA, le directeur général de l’Institut Pasteur, le directeur du Pasteur Network, ainsi que de nombreuses autorités centrafricaines dont le ministre de la santé et les représentants de plusieurs institutions françaises, ont participé à cette cérémonie.

La cérémonie s’est tenue dans la nouvelle salle de conférence inaugurée en parallèle par le Président de la République. Elle porte le nom de « Eric KELEMBO », chercheur de l’IPB, expert de la tuberculose, mort lors d’une mission du ministère de la santé.

Un autre temps fort de cette cérémonie a été la surprise faite au Pr Stewart COLE parle Chef de l’ETAT. Le Président de la République chef de l’Etat a nommé à titre exceptionnel, dans l’ordre national de la reconnaissance centrafricaine, au grade de commandeur, le Pr Stewart Cole Directeur General de l’Institut Pasteur.

Aujourd’hui l’IPB se positionne comme un acteur incontournable en matière de recherche, de formation, de santé publique et de service à la population. Il constitue un appui essentiel à la décision politique et à la conduite de l’action publique. Il offre aux centrafricains une meilleure prévention et prise en charge des maladies infectieuses et métaboliques. Ses 8 laboratoires nationaux de référence qui surveillent en permanence les maladies infectieuses, permettent aux acteurs de santé d’adapter leur stratégie de riposte. Par ses projets de recherche, il permet une meilleure compréhension de l’épidémiologie et mécanismes pathogéniques des agents infectieux qui circulent en Centrafrique. L’impact de ses recherches s’étend au-delà des frontières de la Centrafrique. La signature solennelle de la reconduction de la convention qui l’Institut Pasteur de Bangui et la République Centrafricaine était également un symbole fort à l’issue de cette cérémonie.

Une mention spéciale a été faite pour le personnel qui fait ce qui est l’IPB, ainsi que le soutien des tutelles et des partenaires sans qui rien ne serait possible.

L’IPB appartient au Pasteur Network composé de 33 instituts dans le monde et que l’Institut Pasteur a souhaité doter de moyens nouveaux cette année en créant la fondation des instituts et en renforçant l’Alliance Pasteur Internationale. Le pasteur Network existe depuis plus de 130 ans au bénéfice de la santé des population, né de la volonté de Louis Pasteur de mettre le fruit de ses découvertes vaccinales et microbiologiques à la libre disposition de communauté médicale internationale. Le pasteur Network est implanté aujourd’hui dans 25 pays, sur 5 continents.

2021-12-03T16:12:53+00:00décembre 3rd, 2021|Actualités, News|